Critique du film Ségo et Sarko sont dans un bateau (3 / 10)
ELYSEE-MOI
Déjà Dans la peau de Jacques Chirac n’avait rien de corrosif.
Tout au mieux, le procédé de doubler la voix du chef de l’Etat par l’imitateur Didier Gustin pouvait se révéler au mieux plaisante.
Ségo et Sarko sont dans un bateau s’affranchit lui de la moindre originalité.
Le long-métrage ne demeure prétexte qu’à recycler les images du Grand Journal de Karl Zéro.
Un flash-back qui n’apporte aucun éclairage particulier sur les deux principaux protagonistes.
Quel intérêt de savoir que les députés trouvent sexy Ségolène Royal ?
Et que Nicolas Sarkozy aime faire son travail, même en pleine été en vacances ?
La
vacuité du propos demeure mal masquée par des plans de transition dans
une pièce exigue, où le trublion réalise ses lancements.
En leur
temps, Michael Moore et son Fahrenheit 9/11 ou encore Chirac, Jeune
loup puis Vieux lion, de Patrick Rotman, furent plus pertinants.
Une fois l’élection suprême passée le 22 avril 2007, Ségo et Sarko sont dans un bateau passera aux oubliettes, tant son intérêt reste mineur.
H.T
Par zoom-Cinema.fr le 4 avril 2007.
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