Secret de tournage du film Joyeux Noël

Le tournage de Joyeux Noël
En août
2004, après avoir rencontré quelques difficultés de financement que Christophe Rossignon a
heureusement surmontées le tournage de Joyeux Noël a commencé. Christian Carion a d'abord filmé
les
scènes de guerre, camp par camp, pour que les acteurs ne se voient pas ou alors dans
la confrontation.
Puis très vite, l'équipe s'est attelée aux scènes de fraternisation.
Il régnait un véritable esprit de famille.
Le tournage a été repoussé de plusieurs
mois après que l'armée française ait refusé l'autorisation de recréer le no-man's land sur un
de ses terrains, les acteurs ont montré leur attachement au projet.
La
première guerre mondiale
L'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et la
Russie constituent les puissances majeures en ce début du 20ème siècle. Mais ces puissances ont
de plus en plus de points de friction, car des intérêts divergents. La Grande-Bretagne tient sa
puissance de la mer et elle ne supporte aucune contestation dans ce domaine.
Lorsque l'Allemagne se met à construire, au début du 20ème siècle, une véritable flotte
marchande et militaire, le Royaume Uni se tourne alors vers la France qui depuis la guerre de
1871 attend sa
revanche contre les Allemands...
Dès lors, la poudrière est
en place. Il suffira d'une banale étincelle (l'assassinat par un jeune extrémiste d'un
archiduc autrichien incapable de gouverner) pour que l'Europe, puis le monde
s'embrase.
Et pourtant cette guerre devait ne durer que quelques mois, tous les
États Majors en étaient persuadés.
L'Allemagne mise sur la supériorité numérique et la
vitesse pour déstabiliser les armées françaises et britanniques.
Le plan échoue de
peu et les armées se résignent à laisser leurs fusils de côté pour prendre la pelle et creuser
des tranchées. Une frontière qui ne dit pas son nom s'étire dès la fin du mois de
septembre 1914 entre Ostende et Bâle.
À la fin de l'année 1914, les armées ont
enregistré ce qui sera leurs plus lourdes pertes durant toute la totalité de la guerre. Elles ne
savent pas que ce conflit va durer quatre ans, sans que rien ne
change globalement sur la
ligne de front.
Et ce conflit va éclabousser plus de trente cinq nations au total,
faisant de la France le seul territoire au monde où sont réunis autant de cimetières de
nationalités différentes...
Le Noël de 1914 aura été un moment particulier dans
cette guerre. Il constitue une sorte de pause. C'est surtout la fin d'une première partie,
celle où chacun pensait pouvoir rentrer chez lui passer les
fêtes en famille.
Le conflit s'est enlisé et tous les États Majors se penchent alors sur des tactiques de guerre
plus meurtrières. Mais avant de basculer dans l'horreur, les soldats se sont offert, en quelques
endroits du front, un Noël exceptionnel, plein d'humanité, de fraternité...
Diane Kruger, alias Anna Sörensen dans Joyeux Noël de Christian Carion
Avec son compagnon Guillaume Canet, Diane Kruger gravit les échelons, avec quelques succès
en France (Joyeux Noël, Michel Vaillant) et surtout à Hollywood, qui la courtise de plus en plus
: Benjamin Gates et le tréosr des templiers avec Nicolas Cage (Volte/Face) ou encore Troie avec
Brad Pitt, Eric Bana et Orlando Bloom, où elle incarne la reine de Sparte, Hélène.
Flash-back. Nous sommes le 15 juillet 1976 à Algermissen, en Allemagne.
Naissance de Diane Kruger.
Après avoir passé une enfance sans heurts en Allemagne, Diane
Kruger s'expatrie au pays de Shakespeare. Elle réussit même à intégrer la prestigieuse école
Royal Ballet.
Mais le mal du pays la prend, et c'est donc tout naturellement qu'elle
rentre dans sa patrie natale.
Sa fulgurante beauté, bien avant de séduire
Guillaume Canet, lui ouvre les portes des agences de mannequins.
Elle sillonne alors les
routes d'Europe, défilant ou étant photographié pour de grandes marques.
C'est dans ce
cadre qu'un certain Luc Besson (Angel A, Le grand Bleu, Le cinquième élément, Nikita, Léon) lui
donne un conseil avisé : prendre des cours de comédie.
Recommandation qu'elle suit en
intégrant l'Ecole Fleuron à Paris.
Là, non content de s'y faire largement remarquer,
elle en sort avec le Prix de la meilleur comédienne en classe libre.
Une
récompense qui lui permet de donner la réplique dès son premier film, The Piano player, à deux
stars : Dennis Hopper (Speed, easy Rider) et Christophe Lambert (Greystocke, Subway,
Highlander).
Mais sa carrière ne début véritablement que grâce au réalisateur des Poupées
russes et l'Auberge espagnole, Cédric Klapisch, qui l'invite sur le plateau de Ni Pour, ni
contre (bine au contraire) avec Marie Gillain.
S'en suit Mon idole, qu'elle tourne sous
la direction de son petit-ami Guillaume Canet (Les morsures de l'aube, La fidélité, La plage),
avec également François Berléand (Les Choristes, Edy, Le transporteur) et surtout Michel
Vaillant, une production de son mentor Luc Besson, via sa société Europa.
C'est
néanmoins grâce à Hollywood que Diane Kruger prend du galon à travers divers succès au box-office
: Troie avec Brad Pitt, Eric Bana et Orlando Bloom, où elle incarne la reine de Sparte,
Hélène.
Sans oublier Benjamin Gates et le trésor des templiers, un film dans la veine
d'Indiana Jones avec Nicolas Cage (Volte/Face, 60 secondes chrono, Adaptation, Les ailes de
l'enfer).
Diane Kruger n'en oublie pas pour autant la France et Guillaume Canet
: tous deux ont tourné Joyeux Noël, deuxième film de Christian Carion (Une hirondelle a fait le
printemps avec Michel Serrault et Mathilde Seignier). Long-métrage présenté au festival de Cannes
2005, où il fût acclamé longuement après la projection.
H.Troccaz
Par zoom-Cinema.fr le 9 novembre 2005.
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