Secret de tournage du film Palais Royal !

Un film inspiré de la vie de
Lady Di
Parmi les influences assumées de Valérie Lemercier, la vie de Lady
Di.
Une femme au destin tragique.
Au total, sept ans se sont écoulés depuis Le
derrière, la précédente réalisation de Valérie.
La cinéaste a par ailleurs déposé
un cierge comme elle dit
Valérie Lemercier, actrice et réalisatrice de Palais
Royal
Après de nombreux rôles de bourgeoises (Les visiteurs, Palace,
L'opération Corned-Beef, Milou en mai), Valérie Lemercier a eu l'intelligence de brouiller les
pistes avec ses one-man show, ses disques et surtout ses films en tant que réalisatrice,
Quadrille, Le derrière avec Dieudonné (Le clone) et Claude Rich (Le coût de la vie) et surtout
Palais Royal. Satire du show-biz avec Lambert Wilson (Dédales, On connaît la chanson, Matrix, Pas
sur la bouche) et Catherine Deneuve (Les temps qui changent, Dancer in the Dark, Les demoiselles
de Rochefort, Le dernier métro)
Flash-back. Nous sommes le 9 mars 1964, en
Normandie, à Dieppe précisément.
Naissance de Valérie Lemercier.
Difficile
pour la jeune Valérie d'exister : elle est coincée entre ses deux soeurs. Résultat, pour se
faire remarquer, elle ne trouve rien de mieux qu'amuser son monde avec ses grimaces.
La
jeune enfant, si elle est née dans les contrées du Débarquement et des vaches, demeure toutefois
élevée en Seine-Maritime.
Ses proportions naturelles à se moquer du monde qui
l'entoure, la pousse à la fin de sa scolarité à s'orienter vers des études de comédienne.
Valérie intègre donc le Conservatoire de Rouen sans aucun problème.
Les
premières années sont difficiles, jusqu'au jour où son destin change suite à la rencontre
déterminante de Jean-Michel Ribes.
Ce dernier l'invite à rejoindre la série télé
Palace. La sitcom, où elle incarne une gardienne endimanchée, devient un véritable triomphe du
petit écran.
Dès lors, les metteurs en scène ne cesseront de surfer sur cet image
de bourgeoise.
Louis Malle la dirige ainsi aux côtés de Michel Picoli dans Milou en mai,
qui se déroule en mai 1968.
L'apogée de sa carrière étant atteinte grâce à
Jean-Marie Poiré (Ma femme s'appelle Maurice, Les anges gardiens) avec les deux succès
hexagonaux que sont L'opération Corned-Beef et surtout Les Visiteurs.
Dans ces deux
long-métrages, elle donne la réplique au tandem Jean Réno (Le grand Bleu, Les rivières pourpres,
L'enquête Corse) – Christian Clavier (Les bronzés, Napoléon, L'enquête Corse).
Quant à
Valérie Lemercier elle obtient pour sa double prestation en Béatrice de Montmirail / Dame
Frénégonde) un César du meilleur second rôle féminin.
Une récompense largement
méritée, grâce à son interprétation hors-pair de bourgeoise paniquée, coincée, hagarde et
débordée par les évènements et l'arrivée soudaine de ses aïeuls venus du Moyen-Âge.
Les visiteurs devient un des plus grand succès du cinéma hexagonal de tous les temps : 13
million d'entrées (seuls Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat, Titanic et La
grande Vadrouille devancent ce record).
Maligne, Valérie Lemercier fait des choix
de carrière judicieux : elle refuse ainsi de rendosser le rôle qui lui a procuré du succès. Un
choix bienvenu au regard de la médiocrité des Visiteurs 2, où Muriel Robin (Sain-Jacques La
Mecque) reprend son personnage. Ratage complet.
Excepté ses participations à la
Cité de la peur des Nuls, à Casque Bleu de Gérard Jugnot (Les choristes, Meilleur espoir féminin,
Monsieur Batignole, Il ne faut jurer de rien) et Vendredi soir, long-métrage intimiste de Claire
Denis (Beau Travail) avec Vincent Lindo (Chaos, La crise, La confiance règne), Valérie Lemercier
se consacre désormais à ses " one-woman " shows, ses disques décalés et surtout la mise en
scène.
Déjà trois films à son actif : Quadrille, Le derrière (où Dieudonné incarne
l'amant de Claude Rich, le père de Valérie dans le film) et surtout Palais Royal.
Deux
ans et demi de travail pour ce dernier, satire du show-biz avec Lambert Wilson (Dédales, On
connaît la chanson, Matrix, Pas sur la bouche) et Catherine Deneuve (Les temps qui changent,
Dancer in the Dark, Les demoiselles de Rochefort, Le dernier métro) ?
Marketing intensif
(Le grand journal de Michel Denisot, On ne peut pas plaire à tout le monde de Marc-Olivier
Fogiel, RTL etc) et des critiques élogieuses au final.
Reconversion derrière la
caméra réussie donc, pour celle qu'on cantonna longtemps aux rôles de bourgeoise.
H.T
Par zoom-Cinema.fr le 23 novembre 2005.
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