Secret de tournage du film Un An
Denis Podalydès, alias Louis Philippe dans Un an
Indissociable de son frère Bruno. Les frères
Poda, comme on les surnomme couramment...
Denis Podalydès a contrairement à son frère
toujours préféré être comédien. Avec des réussites indéniables : Embrassez qui voudrez de Michel
Blanc, Mayrig d'Henri Verneuil, Liberté-Oléron, Jeanne et le garçon formidable, Laissez-passer
de Bertrand Tavernier, Dieu seul me voit, Mortel Transfert, Rien sur Robert de Pascal Bonitzer,
Le mystère de la chambre jaune et Le parfum de la dame en noir de Bruno Podalydès.
Flash-back. Nous sommes en région parisienne, à Versailles précisément, le 22 avril
1963 à Versailles.
Naissance de Denis Podalydès.
Comme on peut aisément
l'imaginer Denis et Bruno Podalydès s'entendent comme larrons en foire.
Lors de
leur enfance, les complices de toujours amusent la galerie avec des mini-spectacles de leur
propre compositions, mais aussi avec des diaporamas, où ils font preuve d'une imagination
débordante avec des noms hilarants comme "Les potes à Lydès".
Après cette
parenthèse enchantée, les quasi-siamois, tant leur connivence demeure ténue, les deux fréros
réalisent des choix quasi-antinomiques.
Tous deux passionnés par le septième art,
Bruno préfère la mise en scène.
Tandis que Denis opte pour le jeu d'acteur.
Plutôt doué, il intègre la classe libre du Cours Florent en 1984.
Avant de
poursuivre sa formation par des cours au Conservatoire.
Parmi ses profs on compte
un certain Michel Bouquet (Le promeneur du champ de Mars du cinéaste marseillais Robert
Guédiguian avec Jalil Lespert)
Dès lors, Denis Podalydès se consacre
exclusivement au théâtre classique sous la direction de Christian Rist, en jouant dans diverses
pièces du répertoire français comme "La veuve" de Corneille, ou encore
"Bérénice" de
Racine.
Rassasié sans doute après une décennie passée sur les planches,
les années 90 marquent un tournant pour Denis.
Il se consacre enfin au septième
art, grâce à un petit rôle dans l'émouvant d'Henri Verneuil.
Mais il faudra
attendre de tourner sous la direction de son frère dans Dieu seul me voit, pour imposer sa marque
et se faire reconnaître des metteurs en scène.
Une fois identifié par les
cinéastes grâce à son frère, il est engagé dans de nombreux rôles secondaires comme Jeanne et le
garçon formidable avec Virginie Ledoyen (De l'amour, 8 femmes de François Ozon, La plage avec
Leonardo Di Caprio) Les enfants du siècle de Diane Kurys, Liberté-Oléron, Laissez-passer de
Bertrand Tavernier ou encore mari de Karine Viard dans Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc
(Grosse fatigue, Viens chez moi j'habite chez une copine, Les Bronzés).
Depuis les spectateurs ont admiré ses prestations dans La chambre des officiers (Festival de
Cannes 2001) avec Sabine Azéma (Tanguy, Le mystère de la chambre jaune, Smoking/No Smoking).
Sabine Azéma qu'il a depuis dirigé dans l'adaptation de deux romans de Maurice Leblanc :
Le mystère de la chambre jaune et le parfum de la dame en noir.
Une
réussite intégrale, que ne renierait pas l'écrivain.
H.T
Par zoom-Cinema.fr le 28 juin 2006.
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