Critique du film Le Séminaire (6 / 10)
MOTIVES, MOTIVES...
Après le ratage d’Espace Détente, Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h ont retenu la leçon en confiant la réalisation du long-métrage Le séminaire à Charles Nemes. Ce dernier s’acquitte de la tâche sans génie, en respectant le cahier des charges. Sans frôler la crise de rire, le spectateur assiste à une comédie agréable. Quelques personnages récurrents de la série manquent à l'appel. Une carence rattrapée par l'impressionnante prestation de Virginie Hocq. et l'impayable Yvan le Bolloc'h (Jean-Claude courant dans la rue avec une plante verte, se complaisant dans une beaufitude réjouissante et irrésistible). Autre bon point : le ton se veut plus proche de la série que le premier volet. Les travers de la société (le plan social) sont bien dépeint dans cet exercice en demi-teinte, qui rattrape la mauvaise impression qu’avait laissé dans nos mémoires Espace Détente.
Par zoom-Cinema.fr le 11 février 2009.
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