Sans frontière (7 / 10)
Rien à déclarer confirme le talent de Dany Boon, après le phénomène Bienvenue chez les ch’tis. Sens du timing, de l’écriture, décors soignés.
Utilisant les ressorts de la comédie de boulevard, l'intrigue est compliquée par les amours secrètes entre le douanier français et la sœur de son co-équipier belge.
Tout au long du film, on rit de bon cœur, devant des scènes réussies : la 4 L, Dany Boon imitant l'accent belge. Ou quand son acolyte dégaine à tout-va son racisme exacerbé, autant que son pistolet automatique.
Benoît Poelvoorde se révèle une fois de plus un surdoué du jeu à facettes. Le comédien peut passer en une fraction de seconde d'un sentiment à son contraire: la contrariété et la joie, l'hésitation et la témérité, la résignation et le bonheur.
A ses côtés, une bande de compatriotes formidables (François Damiens, Bouli Lanners).
Une comédie familiale plaisante.
Par Hervé le 14 janvier 2011.
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