Critique du film Très bien, merci (7 / 10)
JE VAIS BIEN, NE T’EN FAIS PAS
Retour derrière la caméra pour Emmanuelle Cuau, après dix ans d’absence.
Ton singulier pour cette cinéaste, qui n’a pas son pareil pour mêler comédie et drame.
Ici, le rire le dispute à la rage et aux larmes. Un pendant féminin de Pierre Jolivet (Ma petite entreprise).
Loin de céder à la schizophrénie ambiante et la paranoïa, la réalisatrice offre un habile mélange des genres, fort d’une logique et d’une mécanique implacable.
Un écart entre fond (grave) et la forme (légère), pour un cocktail détonant.
L’histoire, qui tient beaucoup de Kafka, influence revendiquée, cristallise les problèmes de toute une époque sans pour autant verser dans le fatalisme.
Un état des lieux servi de manière remarquable par le décidément épatant Gilbert Melki.
H.T
Par zoom-Cinema.fr le 25 avril 2007.
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