Secret de tournage du film Closer, entre adultes consentants

L'adaptation de la pièce Tout
conte/Closer
Mike Nichols, metteur en scène de Closer : " si on y
réfléchit, on se souvient généralement très bien du début et de la fin de nos relations
amoureuses, mais on a tendance à oublier ce qu'il y a eu entre les deux. Closer, entre adultes
consentants aborde aussi cela. Comment nous souvenons-nous réellement des choses et comment la
vie nous apparaît-elle vraiment ? "
Patrick Marber, auteur de la pièce : "
Closer est une histoire d'amour. La pièce parle bien sûr d'autres choses aussi, de la
jalousie, du regard masculin, des mensonges que l'on fait à soi-même et aux autres, de la
manière dont les gens se trouvent eux-mêmes en utilisant les autres... Mais en fin de compte,
c'est une simple histoire d'amour. Et comme pour la plupart des histoires d'amour, les choses
peuvent mal tourner... "
Mike Nichols " au-delà de la spécificité de
l'approche de Patrick Marber, je pense que la dynamique entre les hommes et les femmes est au
centre de notre vie sur terre. C'est là-dessus que portent le plus grand nombre de blagues, de
romans, de musiques. C'est ça - à défaut d'un autre mot - la vraie vie. Et tout ce qui y a
trait est infiniment intéressant. "
Les thèmes de Closer
Patrick Marber "Closer, Entre adultes consentants ne porte aucun jugement moral sur
le comportement des personnages, il laisse au spectateur toute liberté de se faire sa propre
opinion. Le " mal " ou le " bien " ne m'intéressent pas ici, non plus que de juger les
personnages. Voici ce qu'ils ont dit. Voici ce qu'ils ont fait. La manière dont ils se sont
comportés ne me regarde pas. Le public les verra tels qu'ils sont, et il pourra sans doute ne
pas être d'accord avec certains, mais j'espère qu'il reconnaîtra la vérité. Et qu'il rira des
plaisanteries au passage..."
Celia Costas, productrice exécutive :
"
c'est une histoire pleine d'espoir, parce que les personnages s'interrogent, se confrontent
à eux-mêmes et changent de manière très intéressante. Ils apprennent quelque chose, ce qui est
vraiment le plus important dans la vie... et au cinéma ! "
Jude Law
Jude Law le beau gosse n'a pas encore trouvé un
film qui fasse de lui une méga-star. Malgré des collaborations avec Clint Eastwood (Minuit dans
le jardin du bien et du mal), Matt Damon (Le talentueux Mr Ripley), David Cronenberg (ExistenZ)
ou encore Steven Spielberg (Intelligence Artificielle, AI).
Les amateurs ne s'en
plaignent pas. Puisque malgré sa carrière cinéma, Jude Law continue à arpenter les
planches.
Considéré comme un des plus beaux hommes de ce début de siècle, Jude
Law est né le 29 décembre 1972 à Londres.
Après une enfance tranquille dans la banlieue de
la capitale de l'Angleterre.
Déjà jeune, il se fait remarquer et enrôler à tout
juste dans la sitcom peine 17 ans.
Puis, boulimique de travail, il cumule les expériences
aussi bien sur les planches que sur grand écran.
Au theatre, "Pygmalion”, "The Fastest
Clock in the Universe".
Le théâtre, où il officie encore actuellement : "The Snow
Orchid", "Live Like Pigs" et "Indiscretions", pour lequel il a reçu l'Olivier Award du meilleur
espoir masculin.
Et il appartient également à la troupe Natural Nylon, dans laquelle il a
pour partenaires Ewan McGregor (Star Wars, Les Virtuoses, Moulin Rouge) et son
épouse.
Sa première apparition dans les salles obscures se fera avec Shopping.
Jude Law y fait coup double.
Non content d'obtenir ce rôle, il rencontre sur le
tournage Sadie Frost.
Coup de foudre.
Depuis, les deux acteurs se sont mariés.
Il enchaîne alors avec I love you, I love you not, avec Jeanne Moreau et Claire Danes
(Roméo + Juliette avec Leonardo Di Caprio).
Et surtout le chef d'oeuvre Bienvenue
à Gattaca.
Un film futuriste intimiste particulièrement intéressant, qui renouvelle un
genre qu'on croyait disparu.
Le comédie partage l'affiche, dans ce rôle en fauteuil
roulant, avec la belle Uma Thurman (Kill Bill, Kill Bill 2, Pulp Fiction de Quentin Tarantino, Be
Cool avec John Travolta) et Ethan Hawke (Le cercle des poètes disparus, Waterland, Quiz Show,
Before Sunrise, Hamlet, Training Day, The Jimmy Show, Taking Lives/Destins volés).
Autre collaboration prestigieuse ...
Clint Eastwood (Million Dollar Baby, Sur la route
de Madison) l'invite à rejoindre dans le jardin du Bien et du Mal, aux cotés entre autre de
Kevin Spacey (American Beauty, Usual Suspect, Ordinary Recent Criminal).
Retour au
film expérimental après Bienvenue à Gattaca avec
eXistenZ, de David Cronenberg, le
réalisateur de Stereo, Chromosome 3, Fast Company, Videodrome, Dead zone, La mouche,
Faux-semblants, Crash et Spider.
S'ensuite les oubliables La sagesse des
crocodiles / The Wisdom of Crocodiles, film très esthétique sur les Vampires. Et Music from
Another Room.
Pour enchainer avec le remake de Plein soleil, le film avec Alain
Delon : The Talented Mr. Ripley, d'Anthony Minghella, avec Matt Damon (La mémoire dans la peau,
La mort dans la peau, Gerry, Ocean's Twelve, Ocean's Eleven, Il faut sauver le soldat Ryan,
Will Hunting avec Robin Williams) et Gwyneth Paltrow (Flesh and Bone, de Steve Kloves, De
grandes espérances, Pile et face, Shakespeare in Love de John Madden, The anniversary party, La
famille Tenenbaum de Wes Anderson, L'amour extra-large des frères Farrelly, Possession de Neil
LaBute, Austin Powers in Goldmember de Jay Roach, A View from the Top de Bruno Barreto).
Cette dernière y reprend le rôle tenu initialement par Marie Laforêt.
Au final,
Le talentueux Mr Ripley se révèle intéressant. Mais n'atteint pas la perfection de
l'original...
Steven Spielberg le dirige ensuite dans Intelligence Artificielle,
AI. Avec le jeune prodige révélé par Sixième sens, Haley Joel Osment.
Un hommage à Stanley
Kubrick.
Echec au box-office, tout comme Capitaine Sky et le monde de demain/ Sky
Captain and the World of Tomorrow avec Angelina Jolie (Mr and Mrs Smith, Tomb Raider)
Plus récemment, il conforte son image de sex-symbol avec le remake d'Irrésistible
Alfie. L'histoire d'un homme à femmes.
Ou encore Retour à Cold Moutain, Final Cut, Les sentiers de la perdition et l'excellente prestation dans Closer, entre adultes consentants.
A ce propos, Jude Law doit son nom à la
chanson des Beatles, Hey Jude. Pas très original, ni sexy, n'est-ce pas mesdames ?!
H.T
Par zoom-Cinema.fr le 19 janvier 2005.
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