Secret de tournage du film Je t'aime, je t'adore

Clovis Cornillac, alias Laurent dans Je t'aime, je t'adore de Bruno Bontzolakis
Meilleur espoir masculin. Lyon semble être un vivier
de talents. Après Sylvie Testud (Stupeurs et tremblements, Les blessures assassines), un autre
lyonnais remporte un succès foudroyant : Clovis Cornillac. Les deux acteurs ont d'ailleurs joué
ensemble dans Karnaval.
Chouchou de la presse, deux Césars, Clovis Cornillac est en
train de devenir celui qu'il est de bon ton d'aimer.
Témoin le tutoiement de
l'équipe d'On a tout essayé de Laurent Ruquier sur France 2.
Et les succès qui
s'enchaînent : Mensonges et trahisons, Un long dimanche de fiançailles, Brice de Nice, Les
Chevaliers du ciel, Malabar Princess, A la petite semaine ou encore Le Cactus.
Une rare unanimité du public
et de la profession, qui ne devrait pas être entamée par Les Brigades du Tigre et Astérix 3.
Flash-back. Nous sommes en 1970 à Lyon. Naissance de Clovis
Cornillac.
La carrière de Clovis débute très tôt. Alors qu'il est encore
qu'un adolescent, il arpente les planches. Et pas n'importe lesquelles : celles d'Alain
Françon, Peter Brook, pour ne citer que ces deux-là.
Bref, la crème des metteurs en
scène.
Abandonnant ainsi son idée initiale de devenir boxeur professionnel, il fait ses
premiers pas au cinéma grâce à Robin, qui l'invite sur le plateau d'Hors la loi.
Les réalisateurs voient alors en lui souvent un malfaiteur et lui offre des
personnages en conséquence.
Parmi ses premiers long-métrages, citons Les années
sandwiches de Pierre Boutron, Le mère Christian de Myriam Boyer ou encore Il y a maldonne de John
Berry.
1999 marque un tournant. Il est révélé aux côté d'une lyonnaise,
Sylvie Testud (Stupeurs et tremblements, Les blessures assassines) dans Karnaval. Un film tourné
pendant le fameux carnaval de Dunkerque, qui embrase chaque année la ville.
A la clé
pour le jeune et talentueux acteur, un César du meilleur espoir masculin.
Dès
lors, les cinéaste se l'arrachent : il donne ainsi la réplique à Gérard Lanvin (Le boulet, Les
enfants, Les parrains) dans A la petite semaine de Sam Karmann (Kennedy et moi, Le ciel les
oiseaux et ta mère, La cité de la peur, Le goût des autres), qui lui vaudra une nomination au
César du meilleur second rôle.
En 2004-2005, il passe à la vitesse supérieure, avec une
série de succès dans divers genres plutôt incroyable : le nouveau Jean-Pierre Jeunet après Amélie
Poulain Un long dimanche de fiançailles, où il incarne un soldat.
Mensonges et trahisons
(César du meilleur second rôle) où il partage l'affiche avec Edouard Baer (Akoibon, La Bostella,
Robots, A boire, Mensonges et trahisons, Double Zéro, Le Bison, Astérix et Obélix Mission
Cléopâtre, Betty Fisher, Dieu est grand, je suis toute petite, Rien sur Robert, La folie douce),
Eric Berger (la révélation de Tanguy d'Etienne Chatlilliez) et Marie-Josée Croze (primée au
festival de Cannes pour Les invasions Barbares de Denys Arcand).
Sans oublier
Malabar Princess, film de qualité familial, avec Jacques Villeret (La soupe aux choux, Les
enfants du marais, Les âmes grises, L'intrus, Le dîner de cons), Claude Brasseur (Chouchou) et
Michèle Laroque (Le placard, Serial Lover).
Et cerise sur le gâteau : deux
raz-de-marée. Brice de Nice où il interprète Marius Lacaille, l'ami de Brice (Jean
Dujardin).
Ainsi que Les chevaliers du ciel, avec Benoît Magimel (Les rivières pourpres
2, La pianiste), d'après la BD Tanguy et Laverdure. Derrière la caméra, Gérard Pirès (Taxi avec
Samy Naceri).
Chouchou de la presse, il est en train de devenir celui qu'il
est de bon ton d'aimer.
Témoin le tutoiement de l'équipe d'On a tout essayé de
Laurent Ruquier sur France 2.
Une rare unanimité du public et de la profession, qui ne
devrait pas être entamée par Les Brigades du Tigre et Astérix 3. Mais qui arrêtera Clovis
Cornillac ?
H.Troccaz
Par zoom-Cinema.fr le 21 janvier 2004.
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