Secret de tournage du film Gabrielle

Inspiré d'une nouvelle
Gabrielle est inspiré de la
nouvelle de Joseph Conrad "Le retour".
La maison austère fait figure de
troisième personnage, puisqu'elle demeure le lieu unique de l'action.
Fidèle à ses rôles
torturés, Isabelle Huppert livre une fois de plus une prestation très convaincante qui lui a valu
un Lion spécial d'interprétation au festival de Venise 2005.
Face à la comédienne, Pascal
Greggory, vue notamment dans Nid de guêpes avec Samu Naceri (Taxi, La mentale)
Isabelle Huppert, alias Gabrielle Hervey dans Gabrielle de Patrice Chéreau
Un grain de folie. Actrice intello, elle a
tourné avec les plus grands dans des rôles parfois à la limite de la folie : Coup de foudre de
Diane Kurys (L'anniversaire), Loulou de Maurice Pialat, Coup de torchon de Bertrand Tavernier, 8
femmes de François Ozon, où elle joue une soeur despote et acariâtre.
Et aussi de nombreux
films avec Claude Chabrol : La cérémonie avec Sandrine Bonnaire, Merci pour le chocolat avec
Jacques Dutronc et bien sûr Madame Bovary.
Véritable consécration en 2005 avec un prix
d'interprétation au festival de Venise pour son rôle dans Gabrielle avec Pascal Gregory.
Flash-back. Nous sommes le 16 mars 1953 à Paris. Naissance d'Isabelle
Huppert, dans un milieu aisé.
Son père est patron d'une entreprise de coffre-fort. Sa
mère enseigne la langue de Shakespeare.
Après une enfance passé à Avray, elle suit
des cours au conservatoire de Versailles.
S'ensuit une licence de russe et surtout des
cours au Conservatoire d'Art pour compléter sa formation.
Après un premier
long-métrage sous la direction de Nina Companeez, intitulé Faustine et le bel été, Isabelle
Huppert se fait très vite remarquer, et embaucher dans des films majeurs.
Citons
ainsi Le juge et l'assassin, Dupont La joie ou encore Les valseuses, film culte avec Gérard
Depardieu (Cyrano de Bergerac), Miou-Miou (Mariages !) et Patrick Deawaere (Un mauvais fils de
Claude Sautet).
Mais il faudra attendre l'âge de 23 ans pour le grand public
apprécie enfin à sa juste valeur son talent, dans La Dentellièree.
Bien des années
après son premier prix d'interprétation au conservatoire de Versailles, elle est sacré à tout
juste 25 ans dans Violette Nozières de Claude Chabrol, rôle pour lequel elle obtient le prix
d'interprétation féminine au festival de Cannes.
La croisette, qu'elle
fréquentera à de nombreuses reprises, avec notamment La Pianiste de Michael Haneke (Caché), aux
côtés de Benoît Magimel.
Cannes donc, mais aussi Claude Chabrol, avec qui elle ne
cessera de collaborer : La cérémonie avec Sandrine Bonnaire, Merci pour le chocolat avec Jacques
Dutronc et bien sûr Madame Bovary.
Autre grande tendance dans sa filmographie :
des personnages fêlés, à la limite de la folie : Saint-Cyr, Deux de Werner Shroeter et La
pianiste pour ne citer que ces trois là.
Actrice torturée, limite intello, elle a
auparavant été sollicitée par les plus grands réalisateurs : Coup de foudre de Diane Kurys (L'anniversaire), Loulou de Maurice Pialat, Coup de torchon de Bertrand Tavernier, 8
femmes de François Ozon, où elle joue une soeur despote et acariâtre.
Le thème de la
consanguinité qu'elle exploitera à nouveau dans la comédie Les soeurs fâchés aux cotés de
Catherine Frot (Chaos, Un air de famille).
H.T
Par zoom-Cinema.fr le 28 septembre 2005.
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