Secret de tournage du film Qui perd gagne !

Thierry Lhermitte, alias
Jacques dans Qui perd gagne ! de Laurent Bénégui
Pour le pire et le meilleur. Après le
succès des Bronzés et des films avec
la bande du Splendid, Thierry Lhermitte alterne le pire (Fanfan, Les mille et une nuits, Les
Ripoux 3, Les secrets professionnels du docteur Apfelglück, Incontrôlable, aux côtés de Michael Youn, Qui perd gagne ! avec Elsa Zylberstein, L'Américain de Patrick Timsit avec Lorant Deutsch, Mauvais Esprit aux cotés de Michel Muller et Ophélie Winter) et le meilleur (Le placard et Le dîner de cons de Francis Veber, Les ripoux, Ripoux
contre ripoux, L'ex-femme de ma vie de Josiane Balasko, La totale, Effroyables jardins avec Jacques Villeret).
Et va jusqu'à prendre davantage de
risques, en tournant dans des long-métrages très sombres, à l'instar du méconnu et pourtant
remarquable Une affaire privée et Cette femme-là (avec Josiane Balasko) de Guillaume Nicloux,
avec également Marion Cotillard (Taxi, Les jolies choses, Big Fish, Edy)
Mais le public
n'est pas au rendez-vous.
Les spectateurs préférant définitivement retenir de lui, sa facette
de beau gosse, drôle souvent à son insu. Théorie confirmée par le succès des Bronzés 3 : amis pour la vie.
Flaschback. Nous sommes le 24 novembre 1952 à Boulogne-billancourt. Naissance de Thierry
Lhermitte.
L?histoire est connue de tous : c'est sur les bancs du lycée Pasteur que la
future bande du Splendid se rencontre. Car avant de venir des stars du cinéma hexagonal, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko furent des amis pour la
vie.
La symbiose entre les compères se révèlent vite évidente. Les vannes fusent, les
répliques font mouche.
Une belle complicité qui débouche sur de nombreuses pièces de
café-théâtre.
En tête, Amours, coquillages et crustacés.
Le succès est tel que la bande
est contacté par Patrice Leconte (Tandem, Tango, L'homme du train, La fille sur le pont, Une
chance sur deux, Monsieur Hire, Ma femme s'appelle reviens, Circulez y'a rien à voir, La veuve de
Saint-Pierre) pour une adaptation.
Les Bronzés et sa suite Les Bronzés font du ski deviennent des
comédies générationnelles, qui font la joie du petit écran à chaque rediffusion.
«
Quand te reverrais-je pays merveilleux ?» entonné par un Michel Blanc frigorifié, le massage
musclé, la boisson locale à base de crapaud, les tentatives de drague de Jean-Claude Dus, les
aventures sentimentales de Popeye (Thierry Lhermitte).
Autant de morceaux de bravoure et de
répliques cultes.
S'ensuit Le père noël est une ordure et Papy fait de la résistance.
Mais très vite, touts ses individualités, plus douées les unes que les autres, font leur bonhomme
de chemin.
Ainsi, pour les spectateurs possédant une grande mémoire se souviendrons de
fugaces apparitions du beau-gosse Thierry Lhermitte dans Les valseuses aux côtés de Gérard
Depardieu (36, quai des Orfèvres, Cyrano de Bergerac) ou encore ou Que la fête commence de
Bertrand Tavernier.
Le schisme avec les autres amis du Splendid étant alors entamé,
Thierry Lhermitte utilise son physique avantageux pour alterner films policiers et comédies à
succès.
Un engouement qui ne démentira pas avec par exemple La femme de mon pote ou Le
mariage du siècle.
Mais c'est les sommets du box-office sont atteints avec son
duo impayable qu'il forme avec Philippe Noiret, deux flics aux méthodes pas très catholiques,
dans Les ripoux.
Son personnage, François, qu'il retrouvera d'ailleurs dans deux suites,
toujours sous l'égide de Claude Zidi (Astérix et Obélix) : Ripoux contre ripoux et les Ripoux 2
où Lorant Deutsch (L'américain, Le ciel, les oiseaux et ta mère, Les amateurs) vient compléter le
duo.
S'ensuit le bide des conseil professionnels du docteur Apfelglück.
Parenthèse désenchantée avant de renouer avec le succès d'un Indien dans la ville d'Hervé
Palud, avec Patrick Timsit (Le cousin, La crise, Landru) , sur une musique de Tonton
David.
Après avoir été un pionner dans le milieu de l'informatique et d'Internet, ses
deux passions méconnues, et une légère traversée du désert, il remplace Claude Brasseur dans
l'adaptation de la pièce Le dîner de cons de Francis Veber, où il donne la réplique à Jacques Villeret (Les
enfants du marais, Iznogoud, La soupe aux choux, Les âmes grises).
Ce dernier qu'il
retrouve dans Effroyables jardins, de Jacques Becker (Les enfants du marais, Un crime au
paradis).
Ces dernières années, il prend davantage de risques, en tournant dans des
long-métrages très sombres, à l'instar du méconnu et pourtant remarquable Une affaire privée et
Cette femme-là (avec Josiane Balasko) de Guillaume Nicloux, avec également Marion Cotillard
(Taxi, Les jolies choses, Big Fish, Edy)
Mais le public n'est pas au rendez-vous.
Les
spectateurs préférant définitivement retenir de lui, sa facette de beau gosse, drôle souvent à
son insu. Théorie confirmée par le succès des Bronzés 3 : amis pour la vie.
H.T
Par zoom-Cinema.fr le 23 juin 2004.
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